Avant d'être élu maire Manuel AESCHLIMANN a commencé par faire partir les deux maires précédents qui étaient pourtant du même parti politique que lui (Bokanowski et Taittinger).
2. Trahir ses amis et alliés
Lors de la précédente élection municipale notre actuel maire a changé au tout dernier moment sa liste pour l'élection sans prévenir les intéressés qu'ils ne seraient pas sur la liste. De plus, il s'est allié avec des lobbys pour faire partir les deux précédents maires, et nombres d'élus de l'opposition sont passés sur la liste d'Aeschlimann (à croire que cette pratique est monnaie courante chez nos actuels élus de la majorité... que nous réserve cette élection ?).
3. Mépriser le Conseil Municipal
Alors même que c'est l'organe le plus important de la vie démocratique d'une commune, Manuel Aeschlimann persiste à n'en réunir que 4 par an (le minimum légal). Ce chiffre est nettement au dessous de la moyenne de conseils municipaux tenus chaque année pour une ville de cette taille. De plus, il n'hésite pas lors de ces conseils à couper les micros de ses opposants (qui ne peuvent, répétons-le, jouer leur rôle que 4 fois l'an) et à en profiter pour montrer ses photos de vacances à ses amis!
4. Se montrer arrogant et dédaigneux en public
Lors de rendez-vous importants dans la vie culturelle Asnièroise le maire ne tente même pas de cacher son désintérêt en apparaissant vautrer dans son fauteuil, en baillant voire même en s'endormant (comme cela c'est passé au dernier gala des « Petits Chanteurs d'Asnières ») !!! Ses permanentes affaires aux tribunaux l'épuiseraient-elles tant que ça ?
5. S'entourer de personnes condamnées
À Asnières nombres de maires adjoints ont été condamnés dans l'exercice de leur fonction officielle, notamment le premier adjoint en novembre 2007 (12000 euros d'amende!!). Le directeur général des services a quand à lui passé 36 heures en garde-à-vue dans les locaux de la brigade financière et son bureau en mairie à même été perquisitionné!!
6. Attaquer systématiquement les opposants
Le tribunal de Nanterre ploie sous le travail que lui donne la ville d'Asnières. En effet, la plupart des opposants a été attaqué à diverses reprises par la mairie. D'ailleurs la Cour régionale des Comptes pointe des frais d'avocats bien supérieurs à ceux normalement dépensé pour une ville de notre taille (2.42 millions d'euros entre 2000 et 2005). Est-ce ainsi qu'Aeschlimann envisage un climat de dialogue politique sain et constructif ?
7.Refuser la transparence
En refusant, par exemple, de rendre public le rapport de la Cour régionale des Comptes qui épingle la gestion désastreuse de la ville (dette qui explose : 200 millions d'euros, manque cruel d'équipements publics : crèches, gymnase...,conflits d'intérêts de certains adjoints entre leurs fonctions politique et professionnelle...), le maire prouve qu'il ne se soucie guère de ce que plus de 1000 asniérois ont réclamer : LA TRANSPARENCE qui caractérise par son absence le bilan du mandat d'Aeschlimann.
8. Utiliser la propagande à outrance
Les journaux municipaux ainsi que les tracts de la mairie (donc payés par les asniérois !) sont bourrés d'articles visant à encenser le maire et à mettre l'accent sur les supposés points positifs de son bilan. Pour cela le maire utilise les employés municipaux et dispose des listes électorales afin de ne cibler que les personnes utiles à ses yeux. Face à cela, l'opposition ne peut lutter à armes égales.
9. Communiquer sur un bilan sans qu'il soit forcément vrai
Le maire se vante toujours que les impôts locaux à Asnières sont parmi les plus bas ce qui vient d'être contredit dans un article du Figaro (qu'on ne pourra pas traiter de gauchistes comme on a pu l'entendre pour d'autres journaux). Cet article montre que les impôts ont explosé ces dernières années à Asnières.
10. Utiliser des méthodes parfois peu démocratiques
Comme l'emploi la nuit de colleurs d'affiches peu recommandables qui n'hésitent pas à insulter poursuivre et menacer les colleurs d'affiches des autres partis politiques!
Asniérois, Posté le mardi 18 décembre 2007 09:55
Très bon article ! Il faut qu'à Asnières, on fasse confiance à une nouvelle génération. Assez d'Aeschlimann !